Nativité
L’image finale sera plus claire, sans utilisation de couleur terre
brûlée trop sombre, pour approcher davantage l’invisible que veut
manifester toute icône ou enluminure.
L’ange bénit ici les bergers et leur montre le Sauveur. Le drap
pourpre et le demi-cercle bleu symbolisent la Jérusalem céleste,
Ciel de Dieu. Dans l’image finale nous voulons faire le ciel comme
dans l’Annonciation, qui coule sur Marie placée plus au centre.
Ce sont les apocryphes qui notent la présence de l’âne et du bœuf
à la crèche. Jésus toujours désigné par l’auréole crucifère
est couché dans la mangeoire conformément à l’écriture. Sa mère
est couchée à ses côtés signifiant qu’elle a vraiment accouché
humainement. Joseph en contrebas médite sur cet immense mystère de
l’Incarnation, comme d’ailleurs tout homme à l’aube de sa
paternité.
Les mages sont de la couleur des rois bien qu’il s’agisse dans
les écritures de savants plus que de rois, mais c’est pour
indiquer leur autorité scientifique. Ils offrent l’encens, l’or
et la myrrhe, pour dire que le Messie est prophète, roi et prophète.
Les bergers dont les visages ne sont pas forcément visibles
entièrement, car leur cœur n’est pas forcément clair, apportent
des agneaux qui depuis le prophète Isaïe symbolisent le Messie.
Les femmes qui donnent le bain à Jésus trempent leur main dans
l’eau pour bien montrer son humanité. La baignoire en forme de
coupe rappelle le sacrifice eucharistique.
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