03 août

Le séjour se termine... encore quelques visites programmées ce jeudi matin avant notre départ pour la France à 21h.
Nous en profitons donc pour visiter Geghard, monastère rupestre du XIIIeme siècle encore en activité avec 3 moines présents. L'église est magnifique et les cavités adjacentes sont pleines de mystères notamment avec une source prétendument miraculeuse. Cest aussi l'occasion d'acheter, à force de marchandage, des galettes briochées fourrées à la frangipane typique du site ("gata" en armenien) et des "fils" de fruits secs (abricot, prunes...) que l'on ramène dans nos bagages. Nathalie continue à nous accompagner et nous guide.

Puis nous allons à quelques minutes du site, à Garni. Nous visitons le temple hellénistique le plus éloigné de la méditerranée et le site romain qui l'accompagne (ruines du palais, des termes...). La vue sur les gorges du petit torrent est époustouflante! Nous terminons notre balade par un déjeuner au restaurant qui ne nous laissera pas de souvenirs impérissables (Le restaurant à l'entrée en contrebas du temple est à eviter donc!).

Nous retournons à Erevan, finissons de préparer les valises...et à 18h30 le taxi vient nous chercher pour l'aéroport. Les au revoir à Nathalie et Sr Harpine sont difficiles...
Notre avion part à 21h30 avec quelques minutes de retard et nous laissons derrière nous l'Arménie et tant de souvenirs... nous nous apprêtons désormais au marathon du retour : un premier vol de 2h30 jusqu'à Moscou, une escale de 9h à Moscou où nous dormons dans l'aéroport puis nous repartons vendredi matin pour 3h30 de vol en direction de Paris. Le vol se passe bien même si les filles accusent le coup de la fatigue et sont un peu malades dans l'avion. À 12h15, le train nous attend et nous arrivons à Tours à 14h. Les parents de Delphine viennent nous chercher et nous rentrons à la maison définitivement bien que notre tête soit encore un peu en Arménie... Nous nous surprenons à rouler sur des routes sans bosses, ni nids de poule et nous faisons à nouveau le constat que nous sommes très privilégiés dans notre pays : des infrastructures neuves et nombreuses, des services efficaces... et beaucoup d'argent pour gérer tout cela!

Arrivés à Varennes, c'est avec beaucoup de joie (et de fatigue) que nous retrouvons nos amis varois, Laetitia et Vincent, qui nous aident à "atterrir". Déballage de valises, machines à laver en pagaille et surtout une bonne douche suivie d'une bonne nuit pour nous remettre d'aplomb!
Nous voilà revenus en France!