Lors d’une conférence de presse de près d’une heure, le pape François a notamment justifié l’utilisation explicite du mot “génocide“ au soir de son arrivée en Arménie, deux jours plus tôt, qui a provoqué les critiques de la Turquie. Il a ainsi assuré qu’il ne connaissait “pas d’autre mot“, avant d’être élu pape, pour désigner le massacre des Arméniens par l’Empire Ottoman en 1915. Il a reconnu qu’on lui avait dit à Rome que ce mot était “offensif“, mais assuré ne pas l’avoir utilisé “de façon offensive mais objective“.
“Après avoir entendu le ton du discours du président, et après avoir dit ce mot l’an passé publiquement à Saint-Pierre (lors d’une messe pour l’Arménie en avril 2015, ndlr), cela aurait été très étrange de ne pas dire au moins la même chose“. Quant aux autorités turques, a-t-il ajouté, elles ont bien “le droit de protester“ et de se priver d’ambassadeur près le Saint-Siège en faisant “un jeûne ambassadorial“.
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