jeudi 1 décembre 2016

3 bâches à St Louis

3 bâches sont arrivées au Lycée St Louis de Saumur aujourd'hui : une pour chaque temps fort de l'année. Elles nous permettront de rester en communion avec le projet ...

mercredi 29 juin 2016

Le génocide arménien

Lors d’une conférence de presse de près d’une heure, le pape François a notamment justifié l’utilisation explicite du mot “génocide“ au soir de son arrivée en Arménie, deux jours plus tôt, qui a provoqué les critiques de la Turquie. Il a ainsi assuré qu’il ne connaissait “pas d’autre mot“, avant d’être élu pape, pour désigner le massacre des Arméniens par l’Empire Ottoman en 1915. Il a reconnu qu’on lui avait dit à Rome que ce mot était “offensif“, mais assuré ne pas l’avoir utilisé “de façon offensive mais objective“.
“Après avoir entendu le ton du discours du président, et après avoir dit ce mot l’an passé publiquement à Saint-Pierre (lors d’une messe pour l’Arménie en avril 2015, ndlr), cela aurait été très étrange de ne pas dire au moins la même chose“. Quant aux autorités turques, a-t-il ajouté, elles ont bien “le droit de protester“ et de se priver d’ambassadeur près le Saint-Siège en faisant “un jeûne ambassadorial“.

vendredi 24 juin 2016

Interview Sr Arousiag par le journal La Croix

C’est aussi pour voir les œuvres sociales fondées par cette religieuse catholique que le pape se rend à Gumri, dans le nord du pays.

Sœur Arousiag, la « mère Teresa » de l’Arménie
ZOOM
Photo : Nazik Armenakyan
Le rideau de l’opéra d’Erevan est à peine retombé que les centaines d’Arméniens venus au spectacle des élèves de Sœur Arousiag se précipitent vers la petite religieuse. Elle se laisse embrasser et complimenter par chacun. « Tout le monde l’aime, parce qu’elle est très directe, très forte, très exigeante aussi », constate Gayane Avoyan, professeur de cuisine dans le lycée professionnel fondé à Gumri en 2009 par Sœur Arousiag.
Ce lycée réputé, qui forme chaque année une quarantaine de jeunes en électricité, informatique ou cuisine, aide à lutter contre le chômage qui sévit dans cette ancienne ville industrielle, sinistrée depuis le tremblement de terre de 1988 et la fin de l’ère soviétique.
C’est ce séisme qui a décidé Sœur Arousiag Sajonian à venir servir le pays de ses ancêtres. Née en Syrie en 1945, ayant grandi entre Alep et Beyrouth, elle avait le désir, depuis son entrée dans la congrégation des Sœurs arméniennes de l’Immaculée Conception, en 1965, d’être « missionnaire en Arménie ». Mais sa hiérarchie l’envoie à Philadelphie (États-Unis) où elle fonde et dirige une école arménienne pendant vingt-cinq ans, tout en assumant des responsabilités de vicaire générale.

« Le Seigneur m’a toujours aidée »

Après s’être rendue à Spitak, l’épicentre du tremblement de terre de 1988, elle envoie un rapport détaillé au pape Jean-Paul II. Car Sœur Arousiag n’hésite jamais à s’adresser au plus haut niveau : « Le Seigneur m’a toujours aidée ; si un projet ne marche pas, c’est que le Seigneur ne le veut pas ! » Arrivée en 1990 dans le nord de l’Arménie, elle commence par enseigner dans trois villages. Face au grand nombre d’orphelins, elle fait appel à la communauté américano-arménienne. C’est ainsi que la riche famille Boghossian construit un centre éducatif à Gumri.
Inauguré en 1996, ce centre accueille cette année 37 enfants, essentiellement des filles. « À l’époque, faute d’une alimentation suffisante, des enfants s’évanouissaient dans la journée. » Sœur Arousiag lance l’été suivant une colonie à la montagne pour les pensionnaires du Centre Boghossian et d’autres orphelins des environs.

Entourée des meilleurs professionnels

Pour occuper ces 850 enfants, Sœur Arousiag, qui a hérité du talent musical de son père (il jouait dans la fanfare de l’armée française, qui l’avait sauvé du génocide), monte une chorale. « Le chant aide à la confiance en soi, surtout pour des orphelines qui pensent qu’elles sont responsables de leur malheur. » C’est ainsi que naît le Chœur Notre-Dame d’Arménie, aujourd’hui connu internationalement.
Pour les élèves qui poursuivent leurs études dans les universités d’Erevan, l’infatigable religieuse a ouvert un foyer d’étudiantes. Elle a également fondé à Gumri un centre de jour pour personnes âgées esseulées. Pour chacune de ces œuvres, Sœur Arousiag s’entoure des meilleurs professionnels… Ainsi, « son » chœur répète sous la direction de Robert Mlkeyan, ancien chef de l’orchestre d’Arménie. C’est ce chœur qui chantera pendant la messe célébrée par le pape à Gumri.
Claire Lesegretain 

dimanche 17 janvier 2016

Le groupe Tsaghkadzor 2015 vous présente ses meilleurs vœux pour 2016!

Elle fut longue à venir mais la vidéo rétrospective de notre séjour en Arménie est enfin arrivée!



Nous espérons que celle-ci vous permettra de vous (re)plonger durant quelques minutes dans notre quotidien de cette expérience inoubliable!

Bon visionnage!